Header image  
Catalogue de photographies  
line decor
  
line decor
 
 
 
 

 
 
Jeanne Leber
1662-1714


 
 

Jeanne Le Ber (1662-1714) vécut en réclusion totale, tout d’abord dans la maison paternelle, puis dans une annexe de la chapelle des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, au temps de Marguerite Bourgeoys. Son père, Jacques, était un riche marchand de la colonie naissante de Ville-Marie; sa mère, Jeanne, appartenait à l’intrépide famille des Le Moyne.

Jeanne, femme exceptionnellement équilibrée, vécut fidèle à son idéal jusqu’à sa mort survenue à l’âge de cinquante-deux ans. Dans son reclusoir, elle a brodé des chefs-d’œuvre dont quelques-uns sont conservés. Son mode de vie nous apparaît aujourd’hui plus admirable qu’imitable. Toutefois, l’esprit qui l’a animée peut s’harmoniser à tout cadre de vie. Il est à noter que Jeanne était une recluse laïque.

Pour leur part, les Recluses Missionnaires d’aujourd’hui, tout en s’inspirant des traits caractéristiques de Jeanne, les adaptent aux possibilités actuelles. Comme Jeanne, elles sont attirées par ce qu’elle appelait sa pierre d’aimant, le Christ présent dans le pain eucharistique. Comme Jeanne, elles intercèdent pour leurs frères et sœurs. Comme Jeanne, elles affectionnent une vie de silence et de solitude.

C’est en l’honneur de Jeanne Le Ber que les sœurs Recluses Missionnaires portent le nom de « Recluses » et c’est en souvenir d’elle également qu’elles ont choisi une couleur grise pour leur habit monastique.

Rassemble le monde entier
au creux de ton amour.
- Aelred de Rievaulx, moine, à sa soeur recluse, XIIe s.

Les Recluses Missionnaires



 



Jeanne Le Ber, recluse des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame